Worldlog Semaine 24 – 2014


10 juin 2014

Le cabinet va enfin réduire les impôts sur le travail pour créer de nouveaux emplois. Nous sommes heureux que le ministre reconnaît que les impôts sur les salaires ont un effet pareil aux impôts indirects sur le travail; cela les rend inutilement coûteux et en empêche l’utilisation. Nous plaidons depuis des années pour un changement du système fiscal de sorte à ne pas augmenter le prix de ce qui a le plus de valeur, à savoir le travail mais au contraire, en prélevant des impôts sur tout ce qui nuit à notre environnement.

Nous pouvons réduire l’impôt sur le travail de différentes manières. Entre autres par le biais de l’Ex’tax, préconisée par Eckart Wintzen. La taxe sur les salaires peut par exemple être remplacée par la Taxe à la ‘Valeur Soustraite’, prélevant des impôts sur tout ce qui met la pression sur la nature, l’environnement et les réserves des matières premières. Ainsi nous encourageons la réutilisation des ressources mais aussi l’emploi. Non pas le bon comportement des gens se voit taxé, mais le mauvais comportement.

Une deuxième façon de rendre le travail beaucoup moins cher, sans trop affecter les salaires nets et le pouvoir d’achat, est le système éprouvé PROHEF. Pour compenser la réduction des revenus gouvernementaux à cause du non-prélèvement de la taxe sur les salaires, le gouvernement peut imposer une taxe sur les ‘résultats obtenus’, un peu semblable à la façon dont la TVA est organisée. Ceci n’est cependant pas une ‘taxe à la consommation’ mais une taxe à la production prélevée plus tard en échange de coûts de main-d’œuvre faibles. Les consommateurs ne le remarqueront guère, les risques d’entreprise baisseront de façon spectaculaire et le taux de l’emploi pourra enfin augmenter parce que les entrepreneurs ne sont plus punis pour embaucher du nouveau personnel.

Nous continuerons de toute façon à nous dépenser pour un système d’impôts aux incitations fiscales nécessaires pour un mode de vie durable et un bon environnement de travail!

La semaine dernière nous avons posé des questions parlementaires sur les travaux d’extraction de gaz de schiste en Argentine. Un rapport a été publié intitulé Heading south – the dash for unconventional gas in Argentina (‘Vers le sud – la ruée vers le gaz non conventionnel en Argentine’) dans lequel on révèle entre autres que Shell réalise des forages tout près de la zone naturelle protégée Acua Mahuida. Une décision ne pas encore ratifiée prévoit à l’avenir l’expansion du champ de forage dans cette réserve naturelle.

Nous considérons que l’exécution de travaux d’extraction de gaz de schiste dans ou près d’une zone de nature protégée ne correspond aucunement à l’attention qu’on devrait porter à la nature et l’environnement. En outre, en Argentine on a insuffisamment étudié les effets nocifs des extractions de gaz de schiste. En plus, les résidents locaux n’ont aucune connaissance de la situation extrêmement dangereuse qui découle de ces forages.

iStock_schaliegasboring

Le exploitation du gaz de schiste présente en effet de très grands risques pour les gens et l’environnement. La fracturation de zones souterraines (‘fracking’) nécessaire pour atteindre le gaz de schiste provoque des pollutions de l’environnement énormes, tant en profondeur qu’en surface. Pendant le procès de fracturation sont utilisés des produits chimiques hautement toxiques. Ces toxines pénètrent dans les eaux souterraines, ce qui conduit finalement à la contamination de l’eau potable. L’extraction du gaz de schiste peut également causer des tremblements de terre et des affaissements.

À part cela, Shell accuse les agriculteurs qui vivent dans cette région de résidence illégale. Incroyable comment une entreprise peut être aveuglée par l’argent et le pouvoir et nier complètement les gens. Nous voulons que le gouvernement néerlandais demande à Shell d’effectuer une procédure minutieuse afin que les résidents de la région savent où ils en sont et afin d’indemniser les agriculteurs pour les dommages subis. Et bien sûr, qu’il soit mis fin au forage du gaz de schiste!

Histoire choquante sur la fin du poisson dans le Washington Post: The end of fish. Voir notre documentaire Sea the Truth pour plus d’informations et nos solutions!

Pour conclure: Morrissey’s New Opening Act: Someday.

À la semaine prochaine!

Marianne

The government has finally decided to reduce taxes on labour in order to create more jobs. We are pleased that the minister understands that levies on wages is like paying excise duty on labour; it makes unnecessary expense and restricts the use of it. For years we have been pleading for a needed turnaround in the tax system, which does not tax valuables such as labour, but taxes everything that puts pressure on our living environment.

There are several ways to bring down taxes on labour. One of these ways is the Ex’tax, advocated by Eckart Wintzen. Payroll tax, for example, can be replaced by Extracted Value Tax, to be paid on everything that puts pressure on nature, the environment and raw materials reserves. This way we encourage the re-use of raw materials and stimulate employment at the same time. Bad behaviour will be taxed, not good behaviour.

A second way to make labour considerably cheaper, without having to reduce net wages or purchasing power, is the tried and tested PROHEF system. To compensate the lower government income for the loss of the withholding taxes, a levy may be implemented on the booked result, this is slightly comparable to how the VAT system works. However, this is not a ‘consumer tax’ but a ‘producer tax’ that is paid in arrears, in exchange for lower wage costs. The consumer will notice very little of this, the entrepreneurial risk will be drastically reduced and employment can grow because entrepreneurs will no longer be punished for taking on new staff.

We will continue to endeavour for a tax system which has the incentives required for a sustainable way of living and a good employment climate!

Last week, we asked Parliamentary Questions on shale gas drilling in Argentina. A report called ´Heading south – the dash for unconventional gas in Argentina´ was published, which discusses the fact, among other things, that Shell is drilling at the border of the protected nature environment Auca Mahuida. The area will in future become part of the nature reserve according to a not yet ratified extension decision.

We believe that shale gas drilling in or near a protected nature reserve does not reflect careful consideration of nature and the environment in any way. Additionally, too little research was conducted into the harmful effects of shale gas drilling, and people living in the neighbourhood have no knowledge at all of the very dangerous situation that is created by the drilling process.

iStock_schaliegasboring

Shale gas drilling poses great risks for people and the environment. The underground fracking that is needed to get to the gas is causing large-scale environmental pollution, both below and above the ground. Highly poisonous chemicals are used for fracking. These poisonous substances end up in the groundwater, which eventually leads to pollution of our drinking water. The extraction of shale gas can also cause earthquakes and lead to subsidence.

Furthermore, Shell accuses the farmers who live in this area that they are living there illegally. It is unbelievable that a company can be so obsessed by money and power and be so ignorant to the people living there. We want the Dutch government to tell Shell that is should follow a careful procedure so that people living in such areas know exactly what is going on, and that they should compensate the farmers for the damage they have suffered. And of course that they stop drilling for shale gas!

Upsetting story about the end of fish in the Washington Post: ´The end of fish´. See our documentary Sea the Truth for more information and our solutions.

To finish off with: Morrissey’s New Opening Act: Someday

Have a good week! Marianne