Worldlog Semaine 09 – 2010


5 mars 2010

La semaine dernière, lors des élections municipales, le nombre de représentants du Parti pour les Animaux est passé de 20 à 26 personnes. Dès maintenant, un conseiller municipal qui défend exclusivement les intérêts des animaux, de la nature et de l’environnement, est présent dans les communes d’Amsterdam, La Haye, Leyde, Groningue, Apeldoorn et Buren.
Magnifique !

notre candidate à La Haye Jet Barkel (à droite) attend anxieusement les résultats du scrutin.

On a un siège à Amsterdam !

Pour la première fois de son histoire, le Parti pour les Animaux a participé aux élections municipales. La campagne des candidats et des membres actifs du parti était approfondie et cela a porté ses fruits. Grâce aux résultats, le nombre total de députés du Parti pour les Animaux s’élève à 26. On avait déjà deux parlementaires, un sénateur, neuf représentants dans la députation permanente des Etats provinciaux de huit provinces, huit administrateurs dans six syndicats des eaux et, depuis la semaine dernière donc, six conseillers municipaux dans six communes.

Il est important que nous soyons représentés au niveau local aussi. Beaucoup de thèmes qui concernent le bien-être des animaux, comme l’aide d’urgence aux animaux, l’autorisation d’événements auxquels des animaux participent (comme des cirques) et la réponse (respectueuse des animaux) à la question des chats errants, sont réglés par les communes. Mais la préservation de la nature et la lutte contre la pollution sont, eux aussi, des thèmes traités par les communes.

Quelques mesures respectueuses des animaux que nous voulons réaliser sont la désignation d’un échevin pour le bien-être des animaux, la nature et l’environnement, la suppression de la taxe sur les chiens et la réalisation d’assez de zones où les chiens peuvent courir en liberté et de zones vertes supplémentaires, le rejet de cirques avec des animaux sauvages, le règlement structurel de l’aide d’urgence aux animaux et la stimulation de l’usage de l’énergie durable. Bref, le Parti pour les Animaux aspire à créer des communes vivables respectueuses de l’homme, de l’animal, de la nature et de l’environnement.

Ensuite, une autre nouvelle positive. La suppression de la licence de navigation du Sea Shepherd n’est heureusement plus d’actualité, parce que, après que le Parti pour les Animaux a insisté, ce sujet a été déclaré controversé. Cela a pour conséquence que le gouvernement néerlandais actuel, qui est démissionnaire, ne traite plus ce sujet et que le prochain gouvernement doit couper le nœud.

Sea Sepherd est une organisation internationale qui bat pavillon néerlandais et qui lutte contre la chasse de la baleine. Sea Shepherd essaye d’empêcher la chasse clandestine de la baleine du Japon dans les eaux autour de l’Antarctique. Après des plaintes du Japon, le gouvernement néerlandais a décidé de bien élargir les critères de suppression de la lettre de mer (c’est la loi dite sur les lettres de mer qui règle qui peuvent battre pavillon néerlandais). Selon toute apparence, les critères de suppression ont été élargies en vue de supprimer la licence de navigation néerlandaise du Sea Shepherd, parce que les Pays-Bas craignent que les relations (commerciales) avec le Japon se détérioreront.

Cependant, si le gouvernement néerlandais a des problèmes avec les actions du Sea Shepherd, une solution simple se présente. Les Pays-Bas doivent adopter une attitude virulente vis-à-vis du Japon. C’est ce pays qui ne respecte pas ce qui a été convenu. Les Pays-Bas montrent peu de caractère. Par contre, l’Australie pourrait servir d’exemple pour les Pays-Bas. Le premier ministre australien a menacé le Japon de démarches juridiques s’il ne respectera de nouveau pas, l’année prochaine, le moratoire. Si la chasse de la baleine est arrêtée, le Sea Shepherd, lui aussi, pourra arrêter ses actions. Heureusement, la suppression de la licence de navigation du Sea Shepherd n’est plus d’actualité pour le moment.

A la semaine prochaine !

The Party for the Animals increased its representation from 20 to 26 people at last week’s municipal elections. The municipalities of Amsterdam, The Hague, Leiden, Groningen, Apeldoorn and Buren now have a local councillor that focuses exclusively on the interest of animals, nature and the environment. Fantastic!

Candidate from The Hague – Jet Barkel (right) anxiously awaits the results.

We have one seat in Amsterdam!

The Party for the Animals took part in the municipal elections for the first time in its history. The candidates and active party members waged a tough campaign, and all that hard work bore fruit. These election results means The Party for the Animals now has a total of 26 people's representatives. We already had two members in the Lower House, one member in the Upper House, nine Members of the Provincial Council in eight provinces, eight District Water Board Directors in six District Water Boards and, as of last week, six municipal councillors in six municipalities.

It is important for us to be represented on the local level too. Municipalities will take care of animal welfare issues such as animal emergency assistance, licensing for events that include animals such as circuses, and handling the stray cat issue in an animal-friendly manner. Municipal policy will also include fighting environmental pollution and promoting nature conservation.

We wish to realise a few animal-friendly measures in our municipalities, which include installing an alderman for animal welfare, nature and the environment, as well as scrapping the dog-licence fee and creating sufficient dog-run areas andmore green spaces, discouraging circuses that use wild animals, introducing structural animal emergency assistance and encouraging the use of sustainable energy. To make a long story short, the Party for the Animals will strive towards liveable municipalities with respect for people, animals, nature and the environment.

Some more positive news. The retraction of the Sea Shepherds' sailing licence has been taken off the table because, on the insistence of the Party for the Animals, the topic was declared controversial. This means that the current outgoing cabinet is no longer handling this topic and the next cabinet must take it up.

Sea Shepherd is an international organisation that sails under the Dutch flag and that takes action against whaling. Sea Shepherd tries to hinder illegal Japanese whaling in the waters around Antarctica. After Japan complained, the Dutch cabinet decided to seriously broaden the criteria for retracting sailing licences. (Sailing under the Dutch flag is governed by what is called the Certificates of Registry Act.) It very much appears that the proposed, very broadly formulated reasons for retraction are chiefly designed to remove the Sea Shepherd’s Dutch sailing license, because the Netherlands is scared that trade relations and the relationship with Japan in general will deteriorate.

However, if the Dutch government has issues with Sea Shepherd's actions, there is a simple solution. The Netherlands needs to adopt a far stronger approach concerning Japan. They are not keeping to the agreements made. The Netherlands however has hardly any backbone. The Netherlands should take a leaf from Australia’s book. Australia has threatened Japan with legal action if they do not adhere to the moratorium over the coming year. If whales are no longer hunted, Sea Shepherd will no longer need to fight. Happily, the subject of retracting Sea Shepherd’s sailing licence is no longer on the table.

See you next week!