Worldlog Semaine 47 – 2010


26 novembre 2010

L’action e-mail contre l’abattage rituel sans étourdissement, dont j’ai parlé dans mon Worldlog de la semaine dernière, est un grand succès ! Le Parti pour les Animaux a lancé cette action afin de mettre un frein à la vente de la viande d’animaux abattus rituellement sans étourdissement dans les supermarchés. Depuis le 18 novembre 2010, au total, plus de 40 000 courriels ont été envoyés à 22 différents supermarchés!

L’organisation professionnelle royale néerlandaise pour la médecine vétérinaire (KNMvD) a affirmé qu’une partie de la viande d’animaux abattus rituellement sans étourdissement est vendu dans les supermarchés néerlandais comme de la viande ‘normale’. Elle dit que la cause est la surproduction. Une partie de la viande des animaux abattus sans étourdissement aux Pays-Bas est exportée. En outre, la viande refusée aux Pays-Bas à base d’exigences rituelles, se retrouve finalement non-étiquetée dans la chaîne de consommation normale. Cela augmente le risque que les consommateurs achètent de la viande d’animaux abattus sans étourdissement et c’est pourquoi le Parti pour les Animaux a lancé cette action e-mail.

En réaction aux courriels, un nombre de supermarchés expliquent que la viande halal et/ou kascher qu’ils vendent vient d’animaux abattus avec étourdissement. Cependant, ces supermarchés ne garantissent pas que parmi la viande normale il n’y a pas de viande d’animaux abattus rituellement sans étourdissement non-étiquetée. Quelques supermarchés garantissent bien que toute la viande dans leurs magasins provient d’animaux abattus avec étourdissement.

Bonne nouvelle du parlement néerlandais ! La semaine dernière, la Chambre de Députés a approuvé un amendement du Parti pour les Animaux qui a pour conséquence que les rats musqués ne doivent plus être combattus comme but en soi. Jusqu’à présent, c’était bien stipulé par la loi. Les rats musqués sont combattus dans le pays entier, parce qu’ils fouissent le sol, ce qui pourrait mettre en danger la sécurité des digues. La lutte se passe souvent à l’aide de pièges. Cette méthode est exceptionnellement cruelle. Les pièges ne tuent les animaux presque jamais tout de suite. Le rat musqué attrapé n’étouffe ou noie qu’après des minutes de souffrance, ou même plus tard. De plus, l’effectivité de la lutte contre les rats musqués pour les dégâts et les développements de population n’a pas été prouvée ou examinée jusqu’à présent.

Un changement de la loi transfère la responsabilité pour la lutte contre les rats musqués des provinces aux syndicats des eaux. Le Parti pour les Animaux a, au moyen d’un amendement, profité de l’occasion pour donner les syndicats aussi la responsabilité pour la prévention des dégâts causés par les rats musqués, au lieu de la lutte contre ces animaux afin de prévenir les dégâts. De cette manière, les syndicats des eaux peuvent choisir eux-mêmes si la lutte contre les rats musqués est nécessaire, ou si des alternatifs suffisent.

Une autre nouvelle importante est que ma collègue Esther Ouwehand a posé des questions parlementaires sur la vente de thon menacé d’extinction dans les supermarchés néerlandais. Une étude de Greenpeace montre que le thon mis en conserve est souvent une espèce de thon menacée et surexploitée. Le thon menacé se retrouve en boîte à cause de la manière dont le thon est pêché. Les pêcheurs utilisent des radeaux spéciaux pour attirer la bonite à ventre rayé, mais ces radeaux attirent aussi le thon obèse, qui est menacé. Il est difficile de distinguer ces deux espèces, ce qui cause la mise-en-conserve dudit thon menacé.

Le rapport peut être téléchargé sur le site web de Greenpeace en anglais. Le Parti pour les Animaux souhaite que le ministère de la Santé Publique, la Bien-être et du Sport et le secrétaire d’Etat des Affaires économiques, de l’Agriculture et de l’Innovation s’adressent aux entreprises concernées sur le fait qu’elles vendent des espèces de poisson sévèrement menacés et de cette façon ne respectent pas les règles européennes. Le Parti pour les Animaux estime que les entreprises qui ne respectent pas ces règles européennes doivent perdre leur accès au marché néerlandais.

A la semaine prochaine!

Marianne

The e-mail campaign against unanaesthetised ritual slaughter that I talked about in last week's WorldLog has been a huge success! The Party for the Animals started this promotion to stop supermarkets from selling meat from unanaesthetised, ritually slaughtered animals. Since 18 November 2010, a total of more than 40,000 e-mails were sent to 22 different supermarkets!

The Royal Netherlands Veterinary Association (KNMvD) has indicated that some of the meat from unanaesthetised ritual slaughter ends up on Dutch supermarket shelves as 'ordinary' meat. They believe this happens because supply exceeds demand. Some of this meat that is slaughtered in the Netherlands is then exported. Moreover, this meat that would be rejected in the Netherlands based on ritual requirements ends up unlabeled in regular consumption chains. This creates the risk that consumers will buy meat from animals that have been slaughtered without anaesthetic and that is why the Party for the Animals started the e-mail campaign.
In reaction to the e-mails, a number of supermarkets have indicated that the meat labelled halal and/or kosher that they sell comes from animals that have been anaesthetised. These supermarkets however do not guarantee that they have no unlabeled meat from unanaesthetised, ritually slaughtered animals sitting in amongst the regular meat. A few supermarkets have guaranteed that all the meat in their stores comes from anaesthetised animals.

Good news from Dutch parliament! Last week the Lower House approved an amendment made by the Party for the Animals. The amendment means muskrats no longer need combating as a goal in and of itself. Up until the present time this was arranged by law. Muskrats are combated the country over because they dig in the earth and can compromise the safety of the dikes. They are usually culled using traps and snares. These methods are extremely cruel. The traps hardly ever kill the animals directly. The trapped muskrats suffocate or drown after minutes or more of suffering. Moreover, the effects of muskrat pest control on damage and population development has never been proved or researched.

The responsibility for controlling muskrat activity was transferred from the provinces to the District Water Boards due to a legislative change. The Party for the Animals grabbed this opportunity to use an amendment to hand the District Water Board the responsibility of preventing muskrat-caused damage instead of killing the animals to prevent damage. This way the District Water Boards can decide for themselves if combating muskrats is necessary or that alternatives to combating them will suffice.

Some other important news for this week is that my colleague Esther Ouwehand asked some parliamentary questions about the sale of endangered tuna in Dutch supermarkets. Research conducted by Greenpeace has revealed that canned tuna can often contain endangered and over fished species of tuna. The endangered tuna ends up canned thanks to the manner in which it is caught. Fishers use Fish Aggregating Device to catch skipjack tuna, but these devices also catch the endangered bigeye tuna also. This endangered species of tuna is hard to differentiate from the skipjack, meaning it too is caught and canned.

The report is on the Greenpeace website to download in English. The Party for the Animals wants the Ministry of Health, Welfare and Sport and the state secretary from Economic Affairs, Agriculture and Innovation to address the companies involved about the fact that they trade in endangered fish species and are therefore breaking European law. The Party for the Animals believes that businesses that do not adhere to European law should be denied access to the Dutch market.

See you next week!

Marianne