Worldlog Semaine 03 – 2010


22 janvier 2010

L’année parlementaire a repris pleinement. A la demande du gouvernement néerlandais, une commission a étudié la légitimité de l’invasion en Iraq et le résultat n’étonnera que peu de personnes : nous avons fait une erreur !

La façon défensive à laquelle le premier ministre a essayé de mettre de côté les résultats du rapport a presque causé une crise au cabinet, mais pour l’instant la coalition au pouvoir reste soudée par peur de nouvelles élections et un succès du parti anti-islam de Geert Wilders. Néanmoins, je m’attends à ce qu’ils ne terminent pas leur mandat et que nous aurons des élections avancées.

En ce moment nous nous préparons aux élections municipales. Nous avons déjà 20 représentants au parlement, les Etats Provinciaux et les Waterschappen (commissions de gestion de l’eau). Le 3 mars nous participons dans les élections municipales de 10 communes.

Nous avons consciemment choisi de participer dans un nombre limité de communes, car nous sommes d’avis que non seulement nous devons avoir un fort potentiel électoral, mais aussi nous devons avoir une organisation locale forte et de très bons candidats, qui sont conscients qu’ils sont, même dans leur propre ville, des ambassadeurs d’un mouvement mondial qui se bat pour les droits des animaux.

La semaine dernière nous avons eu un débat au Sénat sur une interdiction de sexe avec des animaux. Selon la personne qui soumis la proposition et qui est membre du Parti Social-Démocrate, il veut protéger l’intégrité sexuelle des animaux. Or, ceci est bien sûr impossible si on interdit le sexe avec les animaux en le classifiant comme « actes de débauche » mais qu’on continue à autoriser la castration sans anesthésie des porcelets et l’insémination artificielle des vaches afin de faire continuer la production de lait pour la consommation humaine. Egalement le fait de broyer vivants des dizaines de millions de poussins males ne rentre pas dans le cadre de la protection de l’intégrité sexuelle des animaux.

Et voilà donc le vrai but de la loi, ce n’est pas une loi de protection des animaux mais une pour protéger les moeurs. Nous avons dit que nous soutiendrons la loi, malgré le fait qu’en général nous ne sommes pas partants pour faire de nouvelles lois pour protéger les mœurs.

Cependant, c’est un petit pas en avant dans l’approche de libérer les animaux des violences à leur intégrité par les humains. Nous nous réjouissons aux prochains pas qui feront que les animaux auront réellement la liberté de vivre selon leur nature.

A la semaine prochaine !

The parliamentary year has started with a vengeance once again. The Dutch government tasked a committee to inquire into the legitimacy of the attack on Iraq. The results will surprise no one: We were in the wrong!

The way the Prime Minister tried to push the findings aside almost caused a crisis in the cabinet. However, the government coalitions have closed ranks once again for now as they fear both the elections and the success of Geert Wilders' anti-Islam party. I expect nevertheless that they will not ride it out and that they will push the elections forward.

We are now starting preparations for the city council elections. We currently have 20 representatives of the people in parliament, States-Provincial and water boards. Then on the third of March we will participate in the city council elections for ten municipalities.

We made a conscious decision to limit ourselves to a small number of municipalities as we believe we need not only sufficient potential voters, but also a strong local organisation and excellent candidates. These people are aware of the fact that they are ambassadors of a global animal rights movement.

Last week in the senate we debated the prohibition of sex with animals. According to the submitter, a member of the Dutch Labour Party, he wanted to protect animal’s sexual integrity. This however is impossible when you want to forbid sex with animals, classifying it as a ‘lewd act’, but then allow pigs to be castrated with no anaesthetic, allow cows to be artificially inseminated, keeping them permanently pregnant to keep milk production afloat to benefit humans. Nor does cutting up tens of millions of one day old chicks fit into the idea of protecting animal sexual integrity.

Finally the truth came to light. The act is not an animal protection law, but rather one to protect morals. We indicated that we would support the act but as a rule we do not support new morality legislation.

But it is a small step forward in the thought processes that safeguard animals from human infringements on their integrity. We are looking forward to the next steps in which animals are given the freedom to live according to their natures.

See you next week!