Worldlog Semaine 23 -2013


3 juin 2013

La semaine dernière j’ai présenté au Sénat mon recueil scientifique avec le titre Méér! (traduction : Plus!). Les scientifiques qui ont contribué au nouveau recueil, ont donné une série d’analyses qui plaident pour choisir les limites de la terre comme point de départ pour nos actions. Méér! est une notice pour les politiciens, les responsables politiques et les citoyens afin de réaliser un changement radical vers d’autres choix politiques, plus durables.

Dans Méér! je fais réunir les idées scientifiques qui dressent les crises de ce moment et qui aident à les résoudre d’une façon cohérente. Les contributions viennent des scientifiques indépendants qui se font des soucis concernant l’avenir de l’homme, de l’animal, de la nature et de l’environnement et qui plaident pour des solutions acceptables pour ces crises dans des optiques différentes.

Voici les informations de la quatrième de couverture:

Méér! est devenu le thème essentiel de notre société: plus de tout et plus qu’il y en a. Dans les dernières décennies de prospérité exceptionnelle on a cru que la progression de notre économie n’est pas seulement illimitée, mais que c’est également une condition pour le bonheur et la prospérité. Vu que l’économie était une fois la science de produire et partager les produits et moyens rares, aujourd’hui il n’y a que de l’attention pour l’argent et les problèmes monétaires. La crise de système qui s’est introduite en 2008 comme une crise de banques, se révèle maintenant comme une crise monétaire. Et il est évident que nous avons également une crise de biodiversité, une crise de climat, une crise mondiale de l’alimentation et d’autre problèmes de manques qui menacent la prospérité et le bien-être jusqu’au fond.

Cette semaine nous nous sommes consacrés à l’agriculture durable. Car l’agriculture durable ne peut pas être dérangée par des revendications que l’Union Européenne réclame à l’enrégistration des espèces végétales. Heureusement l’Assemblée nationale néerlandaise a supporté notre motion!

La Commission Européenne a fait une proposition dans laquelle les règles de la production et du commerce des graines vont changer. On y est très exigeant avec les graines qui peuvent être utilisées dans l’agriculture. Toutes les espèces végétales doivent être enregistrées selon cette proposition et l’enregistrement coûte beaucoup d’argent. La proposition européenne a semé le désordre auprès les agriculteurs de ville, les gens avec un potager, les paysans biologiques et les transformateurs. Ils ont craint qu’ils n’avaient que le droit d’utiliser des graines enregistrées et que l’échange des graines n’était plus permis.

Dans la proposition définitive il s’est révélé que ces nouvelles règles ne comptent pas pour les particuliers. Les transformateurs de graines et les espèces de graines traditionnelles ne devraient pas répondre aux prescriptions d’enregistrement. Nous sommes d’avis que les prescriptions d’enregistrement dans la proposition sont trop strictes et qu’elles pourront gêner l’agriculture biologique.

C’est la raison pour laquelle nous avons déposé une motion dans laquelle nous incitons le gouvernement à présupposer les intérêts des petits transformateurs et l’agriculture biologique dans les négociations à propos de la proposition de la Commission Européenne et de protéger ces intérêts.

Mauvaise nouvelle pour la forêt vierge au Brésil. Par une enquête il s’est révélé que le déboisement au Brésil mène aux plus petites graines d’arbres.

Signez ici pourque 1,2 millions d’hectares de l’habitat de l’Orang-Outan puissent être sauvés à Sumatra. Ce domaine est en danger immédiat de l’industrie de l’huile de palmier.

A la semaine prochaine! Marianne

Last week, I presented my new scientific volume titled More! to the Upper House. Scientists who contributed to the new volume, presented a range of analyses which urge us to base our acts on the borders of the earth. More! is a guideline for politicians, policymakers and civilians to make a radical change to other and sustainable policy choices.

In More! I have compiled scientific insights which analyse the current crises and help solve them in conjunction with each other. The contributions come from independent scientists who are concerned with the future of humans, animals, nature and the environment, and advocate practicable solutions for the crises from various angles.

This is the information on the back cover:

More! has become the key theme of our community: more of everything and more of what is available. During the past decade of unprecedented wealth, we started to believe that the growth of our economy is not only unlimited, but also a condition for happiness and wealth. Where economy was first the science of production and distribution of scarce goods and means, it is now almost exclusively about money and monetary issues. The system crisis that first presented itself in 2008 as a banking crisis, is now manifesting itself as a monetary crisis. And additionally, there clearly is a biodiversity crisis, a climate crisis, a world food crisis and other scarcity issues, which seriously threaten our welfare and wealth.

We made an effort for sustainable agriculture this week. Because sustainable agriculture should not be hindered by new regulations on the registration of plant varieties, set by the European Union. Fortunately, the Upper House unanimously seconded the motion!

The European Commission made a proposal to amend legislation on the production and marketing of seeds. It contains strict rules on seeds that are permitted to be used in agriculture. In accordance with the proposal all plant varieties must be registered, but registrations are expensive. The European proposal has caused a great deal of unrest among city farmers, vegetable gardeners, and among organic farmers and breeders. They feared that they would be permitted to only use registered seeds, and that the exchange of seeds would be disallowed.

The definitive proposal showed that the new legislation does not apply to private persons. Small seed breeders and traditional seed varieties would not have to comply with any new registration rules. We believe that the registration rules in the proposal are too strict, and could be an obstruction for organic farmers.

That is why the Party for the Animals called for a motion, requesting the government to prioritize the interests of small breeders and organic farmers in the negotiations about the European Commission’s proposal, and to protect their interests.

Bad news for the rainforest in Brazil. Research suggests that rainforest deforestation in Brazil leads to seed shrinkage.

Sign here to save 1.2 million acres of habitat of the orangutans on Sumatra. This area is endangered by the palm oil industry.

Until next week! Marianne