Le Parti pour les Animaux travaille dur à la coopération internationale, en Europe et au-delà
Le Parti pour les Animaux néerlandais ne se concentre pas uniquement sur les Pays-Bas, et pas seulement sur les animaux. Pendant des années déjà, le parti a construit un réseau mondial de partis frères et d'organisations qui luttent pour un changement positif pour les animaux, les personnes, la nature et l'environnement. Au Parlement européen, le Parti pour les Animaux s'est également engagé pour faire en sorte que les droits de l'homme et des animaux, une alimentation saine, une politique commerciale équitable et durable et la protection de la nature et de l'environnement soient mis à l’ordre du jour. « Nous avons une vision qui concerne toute la planète et nos thèmes centraux sont avant tout transfrontaliers », a déclaré Christine Teunissen, sénatrice du Parti pour les Animaux. « La coopération internationale est indispensable et inspirante. »
Participants à la conférence mondiale « Eco-Crisis : Turning the Tide ».
La planète entière : Plan B et Animal Politics Foundation (une fondation de la politique des animaux)
Le Parti pour les Animaux prétend se préoccuper d’une seule chose : la planète et tous ses habitants. Comme on peut le lire dans le programme électoral « Plan B » (également disponible en version audio, langue des signes, frison et anglais, et résumé en pas moins de 13 langues), le parti opère à partir d'une vision qui concerne toute la planète, une vision dans laquelle les intérêts des personnes, des animaux, de la nature et de l'environnement sont considérés conjointement et dans laquelle on prend toujours en compte les conséquences de nos actions ici sur d'autres parties dans le monde. Et en plus des Pays-Bas, le parti est également actif au niveau international. En 2012, le parti a fondé l’Animal Politics Foundation (APF, une fondation de la politique des animaux) , dans le but de renforcer le mouvement international de personnes qui défendent les droits des animaux et de l'homme et l'environnement dans la politique, l'administration publique et la société.
« L'APF ne se concentre pas uniquement sur les personnes déjà politiquement actives, mais souhaite inspirer un public plus large », déclare la fondation sur son site web. Et avec succès : 19 partis frères ont déjà été formés. Des représentants de ces partis ont déjà été élus aux conseils et parlements locaux ou nationaux au Portugal, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Australie. « Ce n'est pas sans raison que le Parti pour les Animaux est considéré comme le produit d'exportation politique le plus réussi aux Pays-Bas », a déclaré la sénatrice Christine Teunissen.
Tous ces partis sont indépendants, mais partagent un certain nombre de valeurs et d'idéaux fondamentaux. L'APF les soutient : en nouant des contacts et en partageant ses connaissances et son expérience lors d'ateliers, de conférences et de webinaires. Pour les élections parlementaires européennes de 2019, onze partis pour les animaux en Europe ont uni leurs forces dans une vidéo de campagne conjointe. Et avec les actualités hebdomadaires et les blogs internationaux de la chef du parti Esther Ouwehand, l'APF informe et inspire un public international grandissant.
Des représentants d’un des onze partis pour les animaux avec le manifeste conjoint pour les élections parlementaires européennes de 2019.
La fondation diffuse également (en ligne) des connaissances pertinentes au niveau international en mettant à disposition des traductions de films, de livres, du programme du parti et des propositions du Parti pour les Animaux néerlandais. Par exemple, une traduction en anglais du livre d'Esther Ouwehand, Les animaux, ces pestiférés. Et puis ? sera bientôt publiée sous forme de livre électronique, comme avant Le Canari dans la Mine de Charbon de Marianne Thieme et Ewald Engelen. Des documentaires comme One Single Planet et #Powerplant ont été sous-titrés en plusieurs langues. La proposition de criminaliser l'écocide et 150 propositions pour améliorer la politique agricole européenne ont également été récemment traduites en anglais.
L’Europe et la solidarité internationale
Députée européenne Anja Hazekamp (au milieu) au Parlement européen.
Au Parlement européen, le Parti pour les Animaux défend également ses idéaux. Le parti critique l’Union européenne actuelle, mais se déclare ouvertement en faveur de la coopération internationale. « Pour le moment, l'UE se concentre encore trop sur la promotion du libre-échange mondial et la protection des intérêts des grandes entreprises. Dans cette UE les valeurs vulnérables sont généralement perdantes face aux intérêts des grosses sommes d'argent », selon le programme électoral. « Les accords de libre-échange, les subventions agricoles et la promotion de la biomasse ont fait de l'UE l'une des forces motrices de la crise climatique et de la biodiversité. »
Le parti s'est engagé pour une Europe différente, plus démocratique et plus transparente, avec un Parlement européen plus fort et une politique qui met au premier plan la justice climatique, la production régionale et l'agriculture durable, le commerce équitable, les droits des animaux et la réduction de notre empreinte écologique. Et avec succès. Ainsi, la subvention de plusieurs millions aux éleveurs de taureaux de combat a été arrêtée et grâce à la députée européenne du Parti pour les Animaux Anja Hazekamp, une enquête parlementaire a récemment été lancée sur les abus à grande échelle lors des transports d'animaux. Hazekamp joue également un rôle moteur pour rendre la politique agricole européenne plus durable. En outre, le Parti pour les Animaux a réussi à bloquer l'accord commercial destructeur avec les pays d'Amérique du Sud (l’accord Mercosur).
Des participants de conférence provenant de 28 pays réclament une meilleure protection de notre nature devant le consulat brésilien à Porto, au Portugal.
Le Parti pour les Animaux opte explicitement pour « une coopération internationale avec des gens qui s’engagent dans le monde entier pour une Terre vivable (...) et pour une répartition équitable de ce que la planète a à offrir. » La solidarité internationale, l’aide au pays en voie de développement et la lutte contre les inégalités mondiales, une politique de réfugiés humaine et juste et la lutte contre les causes profondes des conflits font donc également partie des fers de lance du parti. « Le changement climatique rend les zones inhabitables, la perte de biodiversité met en danger la sécurité alimentaire dans certains endroits, la pollution de l'environnement détruit le cadre de vie local et les conflits armés rendent la vie de nombreuses personnes en danger. Il n'est pas rare qu'il y ait un lien entre ces problèmes », a déclaré le programme du parti. « Un monde sain pour les animaux est un monde sain pour les gens », déclare la chef du parti Esther Ouwehand. « Nous nous y engageons au niveau national et international. »