« Rendre prio­ri­taire la politique de la nature lors de la prési­dence néer­landaise de l’UE »


8 février 2016

Le gouvernement devrait saisir la présidence de l’UE pour prioriser la politique de la nature européenne, estime le Parti pour les Animaux. Frank Wassenberg y a insisté lors du débat sur le mauvais état de la nature.

Stroompje door bos - Foto PvdD

La nature européenne est en très mauvais état. Les deux tiers des animaux et plantes protégés sont menacés. Des études récentes effectuées par entre autres le Fonds mondial pour la nature et la Commission Européenne montrent que l’espace pour la nature se retrouve particulièrement sous pression à cause de l’expansion et de l’intensification de l’agriculture et de l’élevage.

Le gouvernement néerlandais ne fait pas assez pour se conformer aux accords européens en matière de protection des espaces naturels et de la biodiversité, selon la Commission Européenne. Alors que le gouvernement doit intensifier ses efforts, il poursuit l’intensification de l’élevage, par exemple en libérant les quotas laitiers. En même temps, des mesures importantes telles que la liaison des divers espaces naturels et le rétablissement des écosystèmes, ne sont pas accomplies.

Vu que les ambitions néerlandaises ne sont pas mises en œuvre, le Parti pour les Animaux demande dans une motion que le gouvernement révèle à court terme ses ambitions concernant la nature, tout en diffusant sa vision au niveau européen. Une deuxième motion demande au gouvernement de saisir l’occasion de la présidence de l’UE pour rendre prioritaire la politique de la nature en Europe. Rétablir la nature tout comme stopper la perte de la biodiversité, doivent être une priorité, selon le Parti pour les Animaux.

Frank Wassenberg: »Surtout en ce qui concerne un problème transfrontalier comme la nature européenne fragilisée, les Pays-Bas devraient prendre l’initiative. Le gouvernement doit saisir l’occasion de la présidence de l’UE afin de lancer une politique en faveur de la nature et de la biodiversité aux Pays-Bas et en Europe. »

The Party for the Animals believes that the Dutch government should use its EU presidency to make European nature conservation policy a priority. This was urged on by Frank Wassenberg during a debate on the poor condition of nature and wildlife.

Stroompje door bos - Foto PvdD

The nature of Europe is in a very bad condition. Two thirds of all protected animal and plant species are threatened with extinction. Recent studies by the World Wildlife Fund and the European Commission among others, show that land for nature is under pressure, mainly as a result of the expansion and intensification of agriculture and livestock farming.

The European Commission feels that the Dutch government is not doing enough to honour European commitments regarding the protection of wildlife areas and biodiversity. However, instead of putting in a greater effort, the Dutch government is actually investing in further intensification of the livestock industry, for example by the abolition of national milk quotas. At the same time, important measures such as connecting wildlife areas and restoring ecosystems remain forthcoming.

Since Dutch ambitions have still not been formulated, the Party for the Animals has passed a motion asking the government to indicate its ambitions regarding the environment as soon as possible and to carry them out at European level. A second motion calls on the government to exploit its EU presidency in order to place nature conservation policy at the top of the political agenda. Restoring the natural environment and putting an end to biodiversity loss should have first priority, according to the Party for the Animals.

Frank Wassenberg: “Especially with an international issue such as the fragile nature of Europe, the Netherlands should be taking the lead. The government should exploit its EU presidency as a way of devoting itself to the cause of nature and biodiversity in the Netherlands and in Europe.”