Critique à l’égard de l’admission d’aliments de science-fiction’


26 novembre 2015

« Les nouveaux aliments, tels que les produits nano, les hamburgers aux insectes et la viande issue d’animaux clonés, finissent trop facilement dans les magasins. La nouvelle procédure d’admission adoptée par le Parlement Européen protège insuffisamment la sécurité alimentaire et le bien-être des animaux. » C’est ce que dit la députée européenne Anja Hazekamp suite à un vote dans le Parlement Européen sur l’autorisation de ces nouveaux aliments.

Des aliments futuristes, tels que les produits issus de la nanotechnologie, se voient trop vite autorisés grâce à la nouvelle procédure, estime le Parti pour les Animaux. « Les ingrédients nano sont de minuscules particules qui sont ajoutées à la nourriture afin d’en garantir par exemple une plus longue durée de conservation. Les particules sont si petites qu’il est difficile de les retracer, laisse encore d’en garantir la sécurité. Les aliments créés à l’aide de la nanotechnologie ne devraient pas être offerts à la vente, aussi longtemps que de bonnes méthodes d’expérimentation non animales n’ont pas été mises au point« , selon Hazekamp. « Avec la réglementation telle qu’elle est conçue actuellement, les entreprises peuvent demander l’approbation d’aliments nano sans qu’il y ait des méthodes de test spécifiques. En outre, les expérimentations animales ne sont pas exclues pour tester la nanotechnologie. »

Une autre critique mise en avant par le Parti pour les Animaux concerne la viande, le lait et les autres produits issus d’animaux clonés et de leur progéniture. Le clonage d’animaux est une technique cruelle où 90% des animaux meurent ou sont nés déformés. Les animaux clonés survivants sont avant tout utilisés pour des fins d’élevage, avec comme résultat que nombre de produits alimentaires proviennent de la progéniture d’animaux clonés. Et c’est notamment la progéniture des clones que les nouvelles règles alimentaires ne traitent pas.

« Les produits issus de la progéniture d’animaux clonés – et par conséquent toute la souffrance animale qui en précède – peuvent donc sans aucun obstacle se retrouver sur nos assiettes. Et ceci encore au moins jusqu’à ce que Bruxelles achève enfin la législation au sujet du clonage animal, un travail en cours depuis déjà cinq ans. Une grande majorité des citoyens ne veulent rien avoir à faire avec les aliments produits à base d’animaux clonés, mais on les leur impose aujourd’hui. C’est bizarre, » estime Anja Hazekamp.

“Novel foods such as nano products, bug burgers and cloned animal meat end up in super markets too easily. The new application procedure established by European Parliament cannot guarantee food safety and animal welfare.” That is what MEP Mrs Anja Hazekamp said in response to a vote in European Parliament on the authorisation of novel foods.

The Party for the Animals feels that futuristic foods such as nano products are authorised too easily under this new procedure. “Nano ingredients are tiny particles that are added to foods in order to keep them fresh longer, among other things. These particles are so small that they are extremely difficult to track, let alone guarantee their safety. Until there are adequate and non-animal test methods, nano technology food does not belong on supermarket shelves,” Mrs Hazekamp states. “With this new legislation, companies can seek approval for nano food without the existence of the specific test method. On top of that, the use of animal testing for nano food is not excluded.

The meat, dairy and other products of cloned animals and their offspring is a second point of criticism for the Party for the Animals. Animal cloning is a cruel technology in which 90% of the animals either die or are born with deformities. The surviving clones are mainly used for breeding, which means that the products that are eventually sold, come from the cloned animal’s offspring. However, it is the offspring that is not included in the Novel Foods Regulation.

This means that clone offspring products – the result of a great deal of animal suffering – can end up on your plate without any problem. This will remain the case at least until Brussels has finally completed its legislation on animal cloning, which has been under negotiation for five years now. A vast majority of citizens do not approve of clone products and now have these products forced on them, which is crazy,” says Anja Hazekamp.