Les citoyens et les entre­prises veulent une protection radi­ca­lement meilleure des animaux par l'UE


6 avril 2022

Les transports d'animaux pendant des semaines, la castrations de porcelets sans anesthésie, le déchiquetage de poussins d'un jour et la mise en cages à perpétuité de milliards d'animaux – quant à des dizaines de milliers de citoyens, d'entreprises et d'organisations, la Commission européenne mettra fin à ces pratiques cruelles et d'autres dès que possible. Cela ressort des réponses au questionnaire sur le bien-être animal soumis par la Commission l'hiver dernier et qui a été rempli par un nombre inégalé de personnes. Les résultats annoncés la semaine dernière appellent avec force à une amélioration radicale de la législation européenne et à une meilleure protection d'un plus grand nombre d'espèces animales.

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Députée européenne Anja Hazekamp, vice-présidente de la Commission d'enquête sur la protection des animaux pendant le transport, sur les abus lors des transports d'animaux dont elle a été témoin, entre autres, dans le port de Midia (Roumanie).

Avec ses partis frères dans le monde entier le Parti pour les Animaux néerlandais se bat depuis des années pour mettre fin à la souffrance animale en Europe et au-delà. La députée européenne Anja Hazekamp travaille sans relâche pour l'interdiction du transport de longue distance d'animaux vivants, l'interdiction de l'utilisation des cages et un terme aux tests sur les animaux. Et cela vaut la peine, les affaires sont en train de changer et le bien-être animal se trouve plus que jamais à l'ordre du jour européen.

La législation européenne pour les animaux sera enfin modifiée dans les années à venir. Afin d'évaluer l'opinion des citoyens, des agriculteurs, des entreprises, des gouvernements et des ONG, la Commission européenne leur a demandé de remplir un questionnaire sur les réglementations européennes existantes en matière de bien-être animal et de faire des suggestions pour les améliorer. C'était un point de repère en soi. Aussi le Parti pour les Animaux et les organisations de protection des animaux ont appelé tout le monde à participer à cette consultation publique européenne. Et avec succès : près de 60 000 personnes ont rempli le questionnaire – le taux de réponse le plus élevé jamais enregistré pour ce type de consultation officielle – et les résultats sont éloquents.

Appel à un changement structurel

Photo: Joanne McArthur / We Animals.

Le rapport publié par la Commission la semaine dernière montre que la majorité des personnes interrogées souhaitent une profonde révision de la législation. Ainsi, davantage d'espèces devraient y être incluses, il devrait y avoir des réglementations pour l’abattage des poissons d'élevage et un terme à l'utilisation des cages, à l'anesthésie des animaux (principalement des poules) au moyen de bains électriquement chargés et au transport des veaux non sevrés. Une limite de temps pour le transport des animaux au sein de l'UE et une interdiction totale de l'exportation d'animaux vivants vers des pays hors de l'UE sont également massivement soutenues.

Le résultat de la consultation aidera à déterminer les propositions législatives que la Commission devrait adopter à la fin de l'année prochaine. « C'est fantastique que presque tout le monde en Europe veuille que les animaux soient mieux protégés. Il y a un soutien écrasant pour une interdiction des longs et misérables transports d'animaux vers des pays hors de l'UE et du transport de jeunes veaux. Si vous voyez que 95% de tous les citoyens soutiennent ces mesures, alors il est en fait étrange que l’on en ait encore des doutes à Bruxelles. »

Ce que nous défendons

Les droits des animaux