Le Canada interdit les tests cruels sur les animaux pour les cosmé­tiques !


12 juillet 2023

Le mois dernier, le Canada a adopté une interdiction des tests sur les animaux pour les cosmétiques, concluant que les tests sont cruels et inutiles. Le Canada se joint à un nombre croissant de pays qui ont adopté des lois pour limiter ou interdire les tests sur les animaux pour les cosmétiques. Interdire les tests sur les animaux dans le monde peut sauver des milliards d'animaux. Déjà en 2018, le Parlement européen, avec le soutien du Parti pour les Animaux néerlandais, a appelé à l'interdiction mondiale de tester les produits cosmétiques sur les animaux.

Le Canada interdit désormais aux entreprises de tester des produits cosmétiques sur des animaux et de vendre des cosmétiques qui ont été testés sur des animaux. L'interdiction s'applique à différents produits cosmétiques comme le shampooing, la mousse à raser, le maquillage, le parfum et le déodorant.

The Animal Protection Party of Canada (le Parti de la protection des animaux du Canada) demande cette interdiction depuis des années, arguant qu'il n'y a aucune raison de torturer des animaux innocents pour les cosmétiques puisqu'il existe déjà des moyens sans cruauté de tester les cosmétiques. L'interdiction actuelle du Canada sauvera la vie de millions d'animaux comme les chiens, les chats et les souris.

Mais la lutte continue pour mettre un terme aux tests sur les animaux dans le monde entier et pour d'autres produits également. En 2021, le Parlement européen a soutenu l'appel à un projet d'action pour mettre fin le plus vite possible à l'expérimentation animale en Europe. Grâce à une proposition du Parti pour les Animaux néerlandais, ce projet d'action doit inclure des objectifs concrets pour éliminer progressivement le nombre de tests sur les animaux. Les tests sur les animaux entraînent d'horribles souffrances auprès les animaux et coûtent beaucoup de temps et d'argent, alors qu'il a maintenant été prouvé que les tests sur les animaux sont inadéquats. De plus en plus d'alternatives non animales sont disponibles, mieux adaptées à la recherche et à l'éducation, et pour tester la sécurité des substances.