Animal Justice Party met fin aux lois draconiennes qui attaquent les dénonciateurs qui dénoncent la cruauté envers les animaux
Grâce à Andy Meddick, député de l’Animal Justice Party à Victoria (Australie), la semaine dernière le parlement victorien a rejeté des lois qui attaquent les dénonciateurs qui dénoncent la cruauté envers les animaux. Ceci est une autre défaite réussie des lois dites ag-gag, des lois qui interdisent l'acte de filmer sous couverture ou de photographier une activité sur une ferme, en ciblant en particulier les dénonciateurs d'atteintes aux droits des animaux dans ces installations.
Andy Meddick, député pour l’Animal Justice Party dans l’état australien de Victoria.
Andy Meddick : « Dans toute l'Australie, certains parlements moins éclairés ont déjà mis en œuvre des lois similaires dans le but de dissimuler la violence animale systématique. Mais ici à Victoria, nous avons envoyé un message : la cruauté et les lois injustes ne nous battront pas. »
Dans le monde entier, l’industrie de l’élevage tente de cacher la souffrance des animaux entre ses murs en attaquant les défenseurs des droits des animaux qui tentent de montrer ce qui se passe. Meddick a appelé ses collègues parlementaires à s'attaquer au vrai problème : la maltraitance envers les animaux.
Meddick : « Bien sûr, nous savons que les militants font ce travail non pas parce qu'ils veulent enfreindre la loi, mais parce qu’ils sont obligés de dénoncer la cruauté actuelle et légale de nos systèmes de production, que le secteur tient tant à cacher aux consommateurs. Ce n'est pas seulement moi qui le dis - mais aussi les experts. L’enquête sur l’activisme animal à Victoria a permis d’apprendre que des lois comme celle-ci ne sont pas simplement une mauvaise idée, mais aussi qu’elles sont inconstitutionnelles, de la part de l’Institut de droit de Victoria. Il est extrêmement clair que nous devons criminaliser la cruauté envers les animaux - pas ceux qui l'exposent. »
Tout le discours de Meddick peut être visionné ici.