Worldlog Semaine 41 – 2010

Après 127 jours, la formation du gouvernement a été complétée. Jeudi dernier, le gouvernement Rutte a été présenté devant le Palais ‘Huis ten Bosch’ avec la Reine Beatrix afin de montrer les nouveaux membres de gouvernement à la presse et au peuple.

Entretemps, la politique gouvernementale est en attente. Beaucoup d’organisations sociales craignent les nouvelles politiques concernant les animaux, l’environnement et la nature. En effet, le gouvernement minoritaire du VVD et du CDA, avec un soutien de tolérance du PVV, donne carte blanche à l’élevage intensif, les subventions environnementales sont extrêmement limitées et c’est la fin des investissements dans la nature (ce qui représente une compression des dépenses de 300 millions d’euros).

Natuurmonumenten, une association qui gère une partie des régions naturelles néerlandaises, indique que l’accord gouvernemental est désastreux pour la nature. Pour une fois, je suis d’accord avec Cees Veerman (ex-ministre du CDA de l’Agriculture et à présent le grand chef de Natuurmonumenten) et les siens.

La semaine dernière, j’ai écrit sur la proposition de loi qui interdit l’élevage de visons. La Chambre avait déjà approuvé la proposition et maintenant, c’était au Sénat de se prononcer sur la matière. Cependant, le débat a été suspendu, parce que les responsables de la proposition de loi présenteront au plus tard fin novembre des propositions pour une politique supplémentaire qui vise les éleveurs de visons concernés par la défense, qui devrait entrer en vigueur en 2024. Le CDA en le VVD ont mis tout en œuvre afin d’éviter la défense de l’élevage de visons, mais vu que notre sénateur a pu parler au nom des libéraux de gauche du D’66 et de la fraction Yildirim, leurs projets sinistres ont été bloqués. J’ai confiance que finalement, la défense de l’élevage de visons sera réalisée aux Pays-Bas.

Le WWF (World Wildlife Fund) a présenté la semaine dernière un rapport inquiétant qui indique que la consommation mondiale devra être réduite dans les 40 ans qui viennent. Sinon, en 2050, on aura besoin de trois planètes pour entretenir la population mondiale. A présent, le nombre d’arbres abattus dépasse le nombre d’arbres qui les remplacent et le nombre de poissons attrapés dans les océans dépasse le nombre de nouveau-nés. Ca ne peut pas continuer comme ça.

Depuis longtemps, nous plaidons contre la surconsommation. Nous avons depuis long dépassé les limites de la Terre et nous prenons une hypothèque sur l’avenir des futures générations. La consommation excessive contribue largement aux crises du monde. Il nous faut un changement révolutionnaire de nos actions afin de lutter contre la pollution de l’environnement, le réchauffement de la terre, la perte de biodiversité et d’eau potable, la déforestation à grande échelle et l’exploitation des animaux dans l’élevage. Nous continuerons absolument à lutter en faveur de ce changement drastique vers la compassion et la durabilité.

Dans le village limbourgeois de Borgharen, on veut faire construire une centrale hydroélectrique. Le Parti pour les Animaux est en faveur de l’électricité verte, mais pour l’instant, il n’y a pas encore de bonnes solutions pour protéger les poissons qui passent dans la région. C’est pourquoi nous avons déposé une motion afin de prévenir l’émission d’une licence pour la centrale jusqu’à ce qu’une solution se présente.

Les propositions actuelles pour la construction de la centrale hydroélectrique constituent un grand risque pour les poissons : ils pourront tout d’un coup se retrouver dans les turbines de la centrale et être broyés. La centrale aux alentours de Borgharen serait la troisième centrale d’énergie le long de la Meuse, ce qui la rend un obstacle impossible pour les poissons. Parmi ces poissons se trouvent aussi des espèces protégés, comme le saumon et l’anguille, dont l’existence est menacée encore plus sérieusement. Il est remarquable que la centrale hydroélectrique remplacerait une échelle à poissons qui fonctionne bien et qui a été installée par l’organisation gouvernementale pour les eaux pour 3,1 millions d’euros.

Nous sommes bien en faveur de l’électricité verte, mais la biodiversité doit être suffisamment protégée. Si les poissons sont broyés, l’électricité verte aura la couleur du sang. Ca ne peut pas être le but d’énergie durable. Maintenant on attend si notre motion sera assez soutenue.

A la semaine prochaine !

Marianne

After 127 days, cabinet formation has finally occurred. Last week Thursday, the Rutte cabinet stood on the steps of Huis ten Bosch with Queen Beatrix to reveal the new cabinet members to the press and the people.

Meanwhile, government policy was placed on standby. Many civil society organisations are dreading the upcoming animal, environmental and nature policies. The minority VVD, CDA and PVV-tolerated government is after all giving the cattle industry free reign, environmental subsidies are being dramatically curtailed and the government is no longer investing in nature due to 300 million Euros of cost-saving measures.

Natuurmonumenten, an association that manages part of the Netherlands' nature reserves, states that this coalition agreement is a disaster for nature. This time I could not agree more with Cees Veerman (ex CDA Minister of Agriculture and the current chairman of the Natuurmonumenten board) and his followers.

Last week I spoke of the legislative proposal to ban mink breeding in the Netherlands. The Lower House has already agreed to the proposal and so it was the Upper House's turn to decide. The debate, however, was suspended, as those who turned in the legislative proposal will, by the end of November at the latest, provide supplemental policy for mink breeders that have to deal with the ban that will apply as of 2024. The CDA and VVD wanted to do anything they could to avoid a mink breeding ban, but because our senator was also speaking for the social liberals from D66 and the Yildirim party, their heinous plans were thwarted. I am hopeful that a ban will finally be realised in the Netherlands.

The Worldwide Fund for Nature (WWF) presented a worrying report last week which stated that global consumption must be reduced over the coming 40 years otherwise, we will need three planets by 2050 just to support the world's population. We are currently felling more trees than can grow and more fish are being taken from the oceans than can be replaced. We can't go on like this.

We have been arguing for ages against over consumption. We have far exceeded that which the earth can handle and we have mortgaged the future for generations to come. Unregulated consumption contributes in a significant way to the crises beleaguering the world. We need a complete 180 in the way we operate to combat environmental pollution, global warming, the loss of biodiversity loss and clean drinking water, large-scale deforestation and animal exploitation in the livestock industry. We will continue to push for a drastic action towards compassion and sustainability.

In Borgharen in the Province of Limburg, plans are afoot to build a hydroelectric power station. The Party for the Animals is a huge advocate of green electricity, but there is as yet no decent solution on the table to protect the fish in the area. We have therefore proposed a motion to prevent a permit being given for a hydroelectric station until this matter is settled.

As it stands, the fish in the current proposal for a hydroelectric station run a huge risk of ending up in the power station’s turbines, where they will be mashed to a pulp. The power station in Borgharen will be the third along the Meuse river, meaning the river will be permanently blocked for fish, which include protected species such as salmon and eel. This power station therefore has the potential to threaten their continued existence. Notably, the planned hydroelectric power station will replace a properly functioning fish ladder, that the Directorate-General for Public Works and Water Management spent 3.1 million Euros putting in place.

We heartily champion green electricity, but biodiversity must also be sufficiently protected. Pulping fish will turn the green flow of electricity blood red. How can that be what sustainable energy is all about? Now we just have to wait and see if we obtain sufficient support for the motion.

See you next week!

Marianne