Le Parti pour les Animaux se bat pour améliorer les projets de bien-être animal récemment publiés par la Commission européenne
La Commission européenne a enfin publié certains des projets de loi promis pour améliorer le bien-être animal. Les règles relatives au transport des animaux sont en cours de révision et une exigence européenne en matière de puce pour les chiens et les chats est introduite afin de lutter contre le commerce illégal d'animaux de compagnie et d'améliorer leur bien-être. « Le fait qu'après des années d'insistance, des projets de loi soient enfin présentés pour lutter contre la souffrance animale en Europe est un premier pas important. La législation actuelle est dépassée et présente de graves défauts. Nous élevons 8,4 milliards d’animaux dans l’industrie agricole et 44 % des ménages européens possèdent un animal de compagnie. Tous ces animaux ont besoin de toute urgence d'une meilleure protection", déclare Anja Hazekamp, députée européenne du Parti pour les Animaux.
Chiens et chats
L'enregistrement obligatoire des chiens et des chats en Europe contribue à lutter contre le commerce illégal d'animaux de compagnie et la maltraitance animale. On estime que 73 millions de chiens et 84 millions de chats vivent dans l'UE. Nous sommes positifs quant à cette proposition de la Commission européenne », déclare Hazekamp. Cependant, la proposition pourrait encore être améliorée : « L'obligation d'enregistrement ne s'applique pas aux chiens et aux chats des rues ; le Parlement européen l'avait expressément demandé - à l'initiative du Parti pour les Animaux. Une bonne identification et un bon enregistrement sont indispensables pour réduire pacifiquement le nombre d’animaux errants en Europe. Pour mettre fin au massacre cruel des chiens errants en Europe de l’Est, il est important d’enregistrer également ces animaux. Le Parti pour les Animaux soumettra des amendements au Parlement européen pour inclure les chiens errants dans les règles », a déclaré Hazekamp.
Transports d’animaux
Hazekamp qualifie les nouvelles règles pour le transport d'animaux de « très décevantes ». Ces dernières années, la députée européenne a lui-même observé divers transports d'animaux dans l'UE et à ses frontières extérieures. « Si ces règles deviennent les nouvelles règles, les horribles transports par bateau, par camion et même par avion continueront comme d'habitude. Même les transports de longue distance vers le Moyen-Orient et d’autres régions du monde restent possibles grâce aux nouvelles règles », déclare Hazekamp.
Les délais maximaux de transport sont légèrement réduits par rapport à la législation actuelle, mais restent longs. Les transports pendant des jours de poussins, lapins, porcs, bovins, moutons, chèvres et chevaux restent possibles. Ces animaux peuvent être transportés deux fois pendant 21 heures, à condition qu'il y ait une période de repos de 24 heures entre les deux. Selon les nouvelles règles, les très jeunes veaux à partir de 5 semaines et les autres animaux non sevrés peuvent toujours être transportés pendant deux périodes de neuf heures au maximum, à condition qu'ils bénéficient d'une heure de repos entre les deux. Il n’y a aucune limite de temps pour le transport maritime. « C'est inacceptable », déclare Hazekamp.
Certaines des propositions promises manquent
Le Parti pour les Animaux a précédemment noté que bon nombre des propositions promises en matière de bien-être animal ne figuraient pas dans le paquet présenté par la Commission européenne. Cela comprend l'interdiction annoncée des cages dans l'élevage, l'amélioration des conditions d'élevage des animaux, l'étiquetage des produits d'origine animale et le renforcement des règles pour les abattoirs. « Nous ferons tout notre possible pour mettre sur la table ces propositions retenues. En outre, nous renforcerons les règles présentées pour le transport des animaux par des propositions de modifications, afin que la souffrance des animaux pendant le transport cesse réellement », déclare Hazekamp.