Blog d’Esther - Partout dans le monde, les gens se battent pour la protection des animaux et de la nature
Pendant le mois dernier nous avons pu voir que de plus en plus de personnes dans le monde se mobilisent pour protéger la nature, l'environnement et les animaux. Ils comprennent que le sort des animaux est lié au nôtre : un monde plus sûr pour les animaux est un monde plus sûr pour les humains. Une nature forte et un environnement sain sont littéralement d'un intérêt vital. Au lieu de les protéger, les gouvernements de nombreux pays donnent aux grandes entreprises tout l'espace dont elles ont besoin pour détruire notre habitat. De plus en plus de citoyens y résistent. Et avec succès !
Ainsi, des citoyens népalais ont gagné au procès contre leur gouvernement qui prévoyait de construire un aéroport international de la taille de plus de 11 000 terrains de football. Cela nécessiterait de couper environ 2,5 millions d'arbres dans la région de Nijgadh. Les conséquences pour l'environnement, la biodiversité, la faune et la population locale seraient désastreuses. Heureusement, la Cour suprême du Népal a maintenant décidé que les projets du gouvernement ne devaient pas avoir lieu. Quelle importante victoire pour les braves lutteurs pour la nature au Népal !
De plus, dans un procès historique, l'Équateur en tant que premier pays au monde a accordé des droits légaux à des animaux sauvages individuels. Les animaux sont désormais considérés comme « personne morale » et ont le droit de ne pas être chassés, capturés ou commercialisés. Auparavant, l'Équateur était le premier pays au monde à garantir les droits de la nature dans sa constitution. Le Parti pour les Animaux plaide également, avec nos partis frères dans le monde entier, pour accorder des droits aux animaux et à la nature et pour inclure leur protection dans la constitution. C'est le meilleur moyen de résister à la toute-puissance des grandes entreprises polluantes.
Auparavant, le Parti pour les Animaux a également déposé un projet de loi au parlement néerlandais visant à criminaliser l'écocide, les dommages et la detruction à grande échelle des écosystèmes. Si cela se produit, les chefs de gouvernement et les dirigeants d'entreprises pourraient être poursuivis au pénal s'ils sont coupables de destruction de notre nature.
Court métrage de National Geographic concernant les femmes Akashinga, réalisé par le cinéaste mondialement connu James Cameron.
Et saviez-vous qu'au Zimbabwe, il y a une équipe croissante de femmes gardes forestiers qui tentent d'arrêter avec succès le massacre (braconnage) d'animaux sauvages tels que les éléphants dans le pays ? On les appelle à juste titre « les braves » (Akashinga). Elles travaillent de manière désamorcée et avec les communautés locales pour protéger les animaux et la nature. Le travail est bien rémunéré, ce qui place les femmes dans une meilleure position et à partir de cette position, elles peuvent construire un avenir sain pour leur famille. Ces femmes Akashinga font leur travail courageux avec un régime entièrement à base de plantes ! Logique, car protéger les animaux signifie aussi que l’on ne les mange pas.
Le mois dernier, plusieurs organisations et défenseurs des animaux d'Albanie et du Kosovo ont organisé une conférence, au cours de laquelle ils ont conjointement appelé à une meilleure législation et à une application plus stricte pour protéger les animaux. La conférence a été initiée par l'Institut de politique environnementale (IEP) d'Albanie et a été accueillie avec grand intérêt par la presse. Je suis heureuse que notre fondation internationale « Animal Politics Foundation » ait pu soutenir cette conférence importante. Ma collègue de l’Assemblée nationale néerlandaise, la députée Christine Teunissen a également donné une courte conférence par une connexion en ligne, dans laquelle elle a souligné qu’il faut traiter les animaux et notre habitat avec plus de respect, surtout pendant ces temps de crise climatique et de biodiversité.
Enfin, une bonne nouvelle de Grande-Bretagne : de plus en plus d'agriculteurs choisissent d'arrêter l'élevage et passent par exemple à l'agriculture végétalienne. L'année dernière, nous avons eu l'honneur d'accueillir Rebecca Knowles en tant que conférencière lors de notre événement parallèle lors de la conférence internationale sur le climat COP26 à Glasgow. Elle est la fondatrice de Farmers for Stock-Free Farming, qui aide les agriculteurs à faire la transition vers un système agricole qui ne nécessite pas l'utilisation et la mort d'animaux. Fantastique!
Rebecca Knowles explique lors de l'événement parallèle COP26 du Parti pour les Animaux pourquoi le passage à l'agriculture végétale est meilleur pour notre planète et les agriculteurs.
Au mois prochain !
Esther Ouwehand
Présidente du groupe parlementaire du Parti pour les Animaux néerlandais