Worldlog de Marianne Thieme – chef du Parti pour les Animaux
Le mois de mars était un mois plein d'espoir. Le 10 mars, le Parti pour les Animaux, ainsi que 40 000 autres personnes, sont descendus dans les rues pour une politique climatique forte et juste. La plus grande marche climatique jamais enregistrée aux Pays-Bas ! Le fait que tant de gens aient commencé à marcher dans le froid et la pluie lors de leur dimanche libre indique également à quel point nous sommes préoccupés par l'avenir de notre planète. C'était à la fois glacial et réconfortant de se retrouver parmi ces milliers de personnes. À l’Assemblée nationale néerlandaise, nous continuerons de faire pression sur le gouvernement pour qu'il soit véritablement engagé dans le développement d'une planète vivable.
Le fait que les gens souhaitent un changement était également très clair lors des élections récentes des États provinciaux néerlandais et des conseils d’administration de l'eau. Le Parti pour les Animaux a encore augmenté partout et nous avons reçu quatre nouveaux sièges. C'est donc une résistance croissante ! Nous sommes déjà occupés par les prochaines élections : les élections au Parlementeuropéen en mai. Pour cela, nous collaborerons également avec nos partis frères européens, 10 au total. Nous nous sommes unis sous le nom de « Animal Politics EU » et avons publié un manifeste commun. Début avril, ce manifeste a été officiellement signé par tous nos partis frères européens au Parlement européen à Bruxelles et présenté à la presse. Ensemble, nous lutterons, par exemple, contre les horribles transports d’animaux, l’utilisation de poisons dans le secteur agricole et une agriculture véritablement durable, à base de plantes. Selon les sondages, notre mouvement va tripler au Parlement européen !
“Animal Politics EU” présente le manifeste commun à Bruxelles
À l’invitation d’organisations bosniaques pour la protection de l’environnement et pour le bien-être des animaux, j’ai eu l’honneur au début de ce mois de plaider devant le parlement de Bosnie-Herzégovine en faveur d’une interdiction définitive de l’élevage des animaux à fourrure. La Bosnie a l'intention de reporter l'entrée en vigueur de l'interdiction nationale de reproduction des fourrures à 2028. Les organisations locales et internationales s'efforcent d'éviter ce retard. La procrastination signifie continuer pendant encore dix ans avec les souffrances terribles et inutiles et la mort de millions d'animaux dans l'industrie de la fourrure. De plus, l'industrie de la fourrure a un impact énorme sur l'environnement et sur la santé des personnes qui travaillent ou vivent à proximité. C’est pourquoi j’ai saisi l’invitation de s’adresser au Parlement bosniaque à deux mains pour convaincre les parlementaires, ainsi que les autres orateurs, de l’importance d’une interdiction définitive. Que cette loi entre en vigueur le plus rapidement possible. Faites l'histoire de la fourrure ! Vous pouvez trouver tout mon discours ici.
Marianne au Parlement bosniaque
Cette année sera une année passionnante pour beaucoup de nos partis frères. Outre les élections européennes, des élections législatives auront lieu le 28 avril et des élections municipales le 26 mai en Espagne, des élections fédérales le 18 mai en Australie et des élections législatives en octobre au Portugal. Pour donner un coup de main à nos partis frères, je vais au Portugal et en Espagne cette semaine pour montrer notre nouveau documentaire #Powerplant et pour parler aux citoyens, entre autres de la manière dont nous pourrions organiser notre système alimentaire différemment. Au Portugal, je le ferai jeudi prochain le 18 avril, avec Francisco Guerreiro, chef du parti européen de notre parti frère portugais. Le 21 avril, je ferai la même chose avec Silvia Barquero, ma collègue espagnole et chef de notre parti frère espagnol. Si vous êtes dans la région de Porto ou de Madrid ces jours-là, venez ou sinon, invitez vos amis espagnols et portugais. J’en ai très envie !
Mark Pearson, parlementaire au nom de notre parti frère australien, Animal Justice Party, prendra la parole ce vendredi 19 avril lors du premier festival végétalien en Turquie, le Didim Vegfest. Il vient pour parler entre autres du documentaire australien choquant Dominion et de notre mouvement politique international pour les droits des animaux. Mark a été invité par des protecteurs d’animaux en Turquie qui font un travail fantastique pour les animaux de ce pays et avec qui nous avons de bons contacts. C'est formidable de voir comment les héros de notre mouvement international travaillent ensemble pour faire une différence positive pour notre planète et tous ses habitants !
Enfin, je voudrais encore partager cet article de The Guardian avec vous. L'article explique l'importance de l'initiative de Polly Higgins, une avocate écossaise, visant à criminaliser la cause des dommages environnementaux graves (écocide) en droit international. Les exemples sont les grandes marées noires, la déforestation, l'extraction de gaz de schiste, la pêche à vide dans la mer du Nord, etc. L'objectif de Higgins est de faire de l'écocide le cinquième crime que la Cour pénale internationale de La Haye puisse juger. Cette cour a maintenant quatre crimes : crimes contre l'humanité, le génocide, crimes de guerre et crimes d'agression. Il est temps d'y ajouter des crimes contre notre terre !
A la prochaine fois,
Marianne Thieme